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Ho Chi Minh City... 5 après

  • Writer: Simon Gaubinou
    Simon Gaubinou
  • Jan 2, 2018
  • 2 min read

Je suis retournée dans cette ville… 5 ans après.

Cinq années sont passées depuis mon séjour de 3 mois en 2012. 5 années pendant lesquelles cette expérience de vie étrangère ne m’a pas quittée. 5 années de basse introspection faite de choix silencieux pour assurer d’abord le confort de vie dicté par notre démocratie modèle…

Mais le choix fut fait, et je suis donc repassé dans ces rues et avenues que j’arpentai en scooter et que j’avais connues par cœur sans l’aide de carte puisque la mode naissante des smartphones ne m’avait toujours pas encore touchée.

Il y avait du nouveau dans cette ville. Même si l’agitation n’avait pas cessée, les choses avaient évolué.

L’apparition d’une nouvelle époque encore plus dominée par la modernité. L’émergence d’une classe sociale vietnamienne moyenne alors peu visible. Un Distrcit 1, centre-ville, remodelé. Plus propre, la ville avait perdue de sa bohême pour s’orientait vers l’apparition de bars et cafés franchisés de plus en plus nombreux. Les Céoms n’étaient plus, l’application Crab avait remplacé ces vietnamiens assis à la romaine sur leur moto qui vous hélaient toutes les 3 minutes à tous les coins de rue. Les street food sont devenu rare voire quasiment inexistant. Egalement la faune touristique s’est diversifiée laissant place aux tourismes asiatiques, principalement des chinois se déplaçant en groupe organisés.

Les expatriés pullulent dans le district 4 et notamment des Anglo-Saxons et spécifiquement ceux du Royaumes Unis qui ont eu vent des salaires alléchants des professeurs d’anglais.

Même ma rue, Tran Khan Chan avait changé, je n’ai reconnu aucune boutique à l’exception du marchand de table en plastique et de la dame au Smoothie qui avait maintenant un petit intérieur où l’on peut s’assoir entre dix chaises et trois tables.

Après, plus rien, le pressing de Jon mon ancien proprio ; le coiffeur à 1,8€ la coupe ; l’hôtel au coin de la rue avec massage ; le restaurant ; et la dame dans a rue parallèle qui cuisiner des Phô absolument divin… Tout ça n’est plus qu’un souvenir remplacé par d’innombrables boutiques d’équipement électronique ou de smartphone…

Ho Chi Minh City se connecte et s’aseptise petit à petit.

La ville prend le pas d’une modernisation à l’instar de la capitale thaïlandaise et les autres villes asiatiques suivent avec plus ou moins de retard la même voie.

Cependant, en cherchant bien entre 6h et 7h30 le matin, on trouve encore quelques cuisines de rue éphémères qui s’installent le temps d’une collation sur un bout de trottoir ; 4 tables et 10 tabourets en plastique, lesquels une fois assit dessus, les genoux touchent la poitrine, une marmite dans laquelle trottine la soupe et, l’instant d’une restauration qui se grave pour la vie dans votre cortex alors que le restaurant, lui, a déjà disparu…


 
 
 

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