Sagrada Familia

Qu’est-ce que cet immense ouvrage barcelonais d’Antonio Gaudi pourrait bien faire dans mes pérégrinations chiliennes?

L’histoire est courte mais fait partie d’une de mes expériences qui montre encore l’ouverture et la capacité d’accueil des gens.

Comme je quittai Pucon au Chili ou j’avais séjourné une dizaine de jour dans une ferme fonctionnant sur le principe de la permaculture, coincée entre deux volcans actifs, je me suis retrouvé à faire de l’autostop non loin de Talca.

Là, le pilote d’un gros Pick-up FORD me proposa de m’avancer un peu dans ma destination finale Santiago où je devais prochainement quitter le continent américain.

Son occupant n’était autre qu’un maire d’une petite localité de 20 000 âmes qui, vous l’aurez deviné s’appelle Sagrada Familia.

Ce lieu peu connu des routes touristiques abrite néanmoins des trésors modestes mais qui concorde bien avec la simplicité du lieu. Région fruitière, elle avait été terrassée par un tremblement de terre en 2010. Mon chauffeur éphémère, pour l’occasion devint maire de la ville grâce à sa contribution pour la reconstruction de ce petit bout de terre. Les bâtissent ayant subies des dommages important, la région se hérissait de maisonnettes récentes à la solidité discutable.

Se mettant en tête de me faire découvrir le Pisco local (vin sucré), il me traina jusqu’à un petit vignoble où le propriétaire me fit goûter gracieusement 3 différents types de Pisco sans modération.

Après avoir enfilé un godet aux proportions généreuses on m’en servit un deuxième dont j’humai le bouquet. Et le parfum mêlé de fleur d’oranger et de Rhum martiniquais me ramena aussitôt à la maison, devant la Fouasse (gâteau traditionnel aveyronnais) de ma mère….

Réminiscences à l’autre bout du monde.