Du Panama...
- Simon Gaubinou
- Jun 26, 2017
- 2 min read
Ô pays de contraste par excellence.
Certes aussi riche touristiquement que ses voisins et aux spots de plongé superbes.
Mais la surprise n’est pas là.
Voyez la capitale. Le quartier d’affaire aux hauts gratte-ciels est le résultat d’une politique financière que vous connaissez tous. Pour la petite histoire, avec 300 000$ dans une banque locale, vous pouvez devenir panaméen…
Même Donald, oui oui Donald, y a une tour.
Autour les quartiers moyens dont la plupart sont occupés par des Vénézuéliens quittant leur pays dont la situation est devenue catastrophique. Puis il y a San Felipe, le quartier à l’architecture espagnole coloniale extraordinairement rénové où se rassemble hôtels de luxe, grand restaurants, ambassades et édifices gouvernementaux.



Juste à côté, Santa Ana, également un ancien quartier colonial mais dans un état d’insalubrité frappant à côté de l’opulent San Felipe. On y retrouve également le quartier chinois assez déplorable mais qui reste une des seules forces de travail du quartier.


La ville de Colon à l’autre embouchure du canal vaut également le détour, pour les écluses du canal dans un premier temps (Prouesses techniques non communes pour les intéressés de la construction à grande échelle) mais aussi pour constater que la nationalisation du canal en 1989 a poussé 6000 panaméens au chômage et en conséquence une ville aux bâtiments et bateaux fantômes et dont l’activité principale est devenue, encore plus, celle du passage de la drogue.
« No por alli » seront les mots que j’aurais entendu le plus souvent provenant des dignes citoyens essayant de protéger ma vie. Merci by the way.


Dernier exemple pour la route, à Puerto Lindo village de pécheurs… dont la pêche est l’activité secondaire, la principale étant, vous l’aurez deviné, le convoyage de drogue au moyen des barques à moteur. Un village trés pauvre mais ayant pour voisin une riche villa munie d’un zoo privé abritant quantité d’oiseaux mystérieux et même des autruches, des émeus et des chèvres. Voyez par vous-même.


Il s’agit également d’une propriété d’un riche ponte de la drogue sans doute bras droit de Pablo Escobar.
Village dont je séjournai 8 jours à la recherche d’un bateau à voile pour atteindre le Colombie. Pour patienter, quoi de mieux que d’aider un jeune Franco-américain, fils d’ambassadeur, à construire son auberge de jeunesse…






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