En guise d´introduction...

Simon Gaubinou
Oct 14, 2016
2 min read

Un tour du monde…

Une idée qui en fait rêver certains…

Partir d’un côté… Traverser, Rencontrer, S’imprégner, Comprendre, Apprendre… Et revenir de l’autre…

Dans mon cas, l’idée s’est construite après plusieurs étapes.

Tout d’abord il y a eu le déclic Vietnamien ; en 2012, je fis un stage de 3 mois dans le cadre de mes études à Ho Chi Minh Ville. Pour mon premier voyage hors d’Europe, en solitaire, je découvris une culture aux antipodes de la nôtre que ce soit en terme religieux, traditionnel, culinaire, social ou politique. A mon retour une chose était sure, je voulais repartir à l’étranger et découvrir plus encore…

Le Comment, je l’imaginai déjà : Apprendre mon métier pendant 2 ou 3 ans et m’expatrier pour des salaires plus alléchants.

La seconde étape fut le passage de la vie étudiante à la vie professionnelle. J’éviterai de dire « active », comme si un étudiant ne l’était pas… A moins que « l’activité » ne soit reconnue par l’état qu’en échange d’une forte imposition dont les résultats sont plus que douteux… Mais bon passons !

Durant mes premiers mois, gérant avec force et passion certains travaux verriers du réaménagement des Halles de Paris, j’appris beaucoup sur divers sujets : les techniques spécifiques à ma profession, l’organisation personnelle ou collective, l’art du management, la rédaction factuelle, la communication simple, équitable et largement diffusée, l’art de la négociation, la justesse et la reconnaissance.

Mais j’appris plus encore. L’Ecole n’a pas le monopole de « l’Apprentissage ». Apprendre est une affaire quotidienne et passionnante. Sortir d’un contexte parfois trop académique permet une émancipation de l’esprit et un apprentissage choisi à un rythme qui convient. Et durant plus de 3 ans, ce fut un plaisir de glaner les connaissances de mes collègues et de mes expériences.

Cependant je compris également très vite qu’à grande échelle et avec certaines responsabilités, nos rêves peuvent s’envoler rapidement emportant avec eux notre naïveté utopique. La justesse et votre propre cohérence deviennent alors des vertus de plus en plus difficiles à stabiliser. Et pour ma part, la recherche absolue de profil se transforma peu à peu en quelque chose d’autre…

Enfin, durant les premiers mois de ma vie professionnelle, la multiplicité des lectures sur le monde et les voyages et notamment celle de Ludovic Hubler conforta mon idée de prendre une période libérée de toutes contraintes et de responsabilités professionnelles afin de parcourir le monde.

Un monde représenté sur mon sous-main de bureau dans ma chambre d’enfance depuis 17 ans déjà.

Un an et demi.

C’est parti…